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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 08:54

Il se lève le matin

Se regarde dans la glace

Le visage entre ses mains

Il se dit que le temps passe

 

Son regard n'est pas fugace

Il attend des lendemains

Enchanteurs et qui surpassent

Les envies d'un tel regain

 

Il se tourne moins serein

Sur son passé qui le chasse

Regrettant des faits lointains

Qui refont alors surface

 

Jeunesse, beauté s'entrelacent

A faire rougir son teint

L'amour prenant ainsi place

Etouffant la soif, la faim

 

Les années courent, en vain

Les creux sillonnent sa face

L'âge le toise mais il feint

Et ignore ses menaces

 

La peur soudain le harasse

Jeune il l'est et s'en convainc

Implorant de guerre lasse :

Vieillesse, passe ton chemin !

 

Défiant Chronos l'assassin

Ne gardant aucune trace

Du mal que fit le burin :

Les affres de la disgrâce

 

La jeunesse le terrasse

Il ne voit que son déclin

La crainte qu'on le remplace

Qu'on oublie ce séraphin

 

Il est un Epicurien

Douces voluptés embrassent

Jeunesse éternelle en coin

Diantre ! La vie laisse des traces

 

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 21:51

Chacune nous avons cheminé séparément

Habitait seulement en nous le même amour

Amour d'une idole, d'un père, d'un mari, d'un amant

Rompre ce silence fut mon désir de toujours

Lier cette lignée sera ma plus grande joie

Estomper à jamais la tristesse de nos coeurs

Tambourins et trompettes, jouez jusqu'à l'émoi

Tourbillonnons en liesse, j'ai retrouvé mes soeurs

Ecoute le vent chanter, je suis à tes côtés

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 16:31

Il est minuit, les cloches sonnent

L'étoile brille, les chants résonnent

Dans la chapelle, un doux parfum

De cire et de frêle sapin

 

Jésus sourit dans la mangeoire

Et le ciel proclame sa gloire

Joseph, Marie et les bergers

Adorent enfin le nouveau né

 

L'âne et le boeuf soufflent très fort

Pour réchauffer l'enfant qui dort

Les Mages arrivent et se prosternent

Posant près d'eux leurs trois lanternes

 

Ils offrent l'or, l'encens, la myrrhe

De beaux présents qui veulent nous dire

Combien la paix est essentielle

Sur notre terre exceptionnelle

 

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 20:28

Chaque jour sur tes lèvres la lumière d'un sourire

Humaniste à tes heures devant l'éternité

Rendre les gens heureux est de loin ton désir

Immense coeur de femme, de mère attentionnée

Sans rancoeur tu affrontes ce que la vie te donne

Ton histoire je l'habite, j'aurais aimé connaître

Il et Elle aux prémices d'un amour qui fusionne

Nichée si belle à voir, la promesse de deux êtres

Entourée de tes anges, tu es resplendissante

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 15:27

 

Assis sur un banc

Je regarde les gens

Où vont-ils ?

Que font-ils ?

Ils sont si pressés

Qu’ils ne lèvent le nez

Leurs pieds vont si vite

Ils se précipitent

Est-ce vers le néant

Où quelqu’un les attend ?

Assis sur un banc je regarde les gens

Celui-là sourit

Peut-être à la vie

Et celle-là en pleurs

Pour son âme qui meurt

Où vont-ils ?

Que font-ils ?

Arrêtons ce temps qui passe

Fuyons la tristesse de ces visages

Le bonheur est fugace

Changeons ces paysages

Mettons mille couleurs

Aux couleurs de la vie

Debout sur un banc

J’apostrophe les gens

J’apostrophe la vie

Mais à mes dépens

Ils n’ont rien compris


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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 15:18

 

Je clos les yeux et je revis

Cette journée si merveilleuse

Ce court instant où l’on s’est dit

D’une voix tendre et cajoleuse

Que tu m’aimais que je t’aimais

Et cette nuit t’en souviens-tu ?

A mon réveil j’étais parée

D’un bracelet mais dévêtue

Oui je l’étais et j’en frissonne

Nous atteignions le firmament

J’étais si bien, je m’abandonne

Nous refaisons depuis vingt ans

Cette promesse chaque jour

De nous aimer fidèlement

Nous ne voulons ce chemin court

Et en profitons pleinement

 

 

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 22:35

Sur moi un beau matin

Une main s'est posée

Me sentant en déclin

Elle m'a réconfortée

 

Je sentais sous ses doigts

L'amour qu'il me portait

Le trouble vint en moi

L'abandon s'installait

 

Il sut d'une caresse

Apaiser ma douleur

Me procurer l'ivresse

Et faire battre mon coeur

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 22:01

Un regard en dit long sur l'état de l'instant

Un regard langoureux qui vous déshabille

Un regard envieux qui vous paralyse

Un regard étonné qui vous rend méfiant

 

Un regard qui perdure fait oublier le temps

Un regard lancinant peut réveiller nos peurs

Un regard nostalgique nous renvoie à l'enfance

Un regard larmoyant nous reflète la douleur

 

Un regard sur la vie c'est saisir qu'elle existe

Un regard pétillant nous redonne l'espoir

Un regard suppliant nous fait abandonner

Un regard lumineux nous fait enfin revivre

 

 

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 11:01

Ce poème a été écrit à l'occasion du départ de très bons amis de Chartres vers Lorient, joli port de pêche !!!

 

Les chemins de la vie

Nous font nous rencontrer

Ils nous créent des envies

Et nous lient d'amitié

 

Des dîners, des fous-rire

Fourmillent dans nos têtes

Eternels souvenirs

Dans votre maisonnette

 

 

Ainsi les années passent

Des liens forts sont ancrés

A Chartres, mais de grâce,

Dans le port vous verrez

 

Des bretons affamés

de rires et de gaîté

Sachez tous les aimer

Comme ici vous faisiez

 

Partir c'est chagrinant

Partir c'est intrigant

Partir c'est attrayant

Partir c'est exaltant

 

Cap à l'ouest les amis !

Une belle aventure

A Lorient vous unie

Quand à nous nous rassure

 

Ce n'est donc un adieu

Le large nous appel'ra

Et des jours merveilleux

ensemble on passera...

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 00:44

Cet accrostiche a été commencé à la maternité en... 1993 et terminé cette nuit... 2010... pour mon deuxième fils.

 

 

Petit homme naquît juste avant le printemps

Il est de ces bébés atteints de la beauté

Expressif et bien vif, son œil est grand ouvert

Repu, ce ravissant s’endort tout doucement

Respectons son sommeil et allons le coucher 

Entre deux gros soupirs, ce chérubin sourit

 

Eveillé par sa sœur, il devenait très joueur

Dégourdi par son frère il devenait taquin

Oh ! Mon cœur qu’il est doux de pouvoir câliner

Un instant si complice où règne la douceur

A l’heure où Paris dort, nous ne faisons plus qu’un

Rien n’a plus d’importance, la tétée est donnée

Dans mes bras s’endort l’ange, le fruit d’un bel amour

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