Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 18:47

un petit déménagement s'impose... retrouvez-moi ici 

https://lavalsedesmots44.wixsite.com/monsite/blog

un site bien plus agréable avec des photos et de nouvelles créations !!!

A tout de suite les danseurs de la valse des mots...

https://lavalsedesmots44.wixsite.com/monsite/blog

 

Partager cet article
Repost0
Published by Gwenn
31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 11:35

Danse sans t'arrêter, danse laisse-toi glisser

Oublie ce qui t'entoure, oublie le temps qui passe

Souris avec éclat, souris viens m'embrasser

Sens ton corps qui vacille, sens mes mains qui t'enlacent

 

Ce soir tu es ma reine, ce soir je suis ton roi

Je t'embrase et t'enroye, c'est moi qui tiens les rênes

Doucement je t'enivre, doucement tu louvoies

Nous ne faisons plus qu'un, ton sang coule dans mes veines

 

Epuisés nous cédons à Morphée qui nous fauche

Ta peau contre la mienne, ton coeur aimé qui bat 

Les draps couvrent à moitié le lit de la débauche

Où nos corps en fusion transpiraient des ébats

Partager cet article
Repost0
31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 09:47

Redis-moi

Ces mots-là

Simplement

Tendrement

J'ai besoin

C'est certain

De frémir

Et gémir

Sous ton corps

Dans l'effort

De crier

Et clamer

Mon amour

Pour toujours

Tu es moi

Je suis toi

Nous sommes un

C'est divin

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2019 4 10 /10 /octobre /2019 15:02

Au détour d'un rayon

Je choisissais ma pomme

Une étrange vision

Le regard mûr d'un homme

 

Un regard insistant

Qui me mit mal à l'aise

L'espace d'un moment

Me transformant en braises

 

Un jeu de séduction

S'empara des allées

Le chat lança l'action

La souris dû jouer

 

La pomme ou l'adultère ?

La tentation fût grande

Le sentiment de plaire

Ne fit d'elle une gourmande

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2019 3 09 /10 /octobre /2019 15:38

 Posé sur son rocher

Semblant défier la mer

Il domine, il est fier

Et surveille sans flancher

 

Amie ou ennemie

Chaque jour il l'affronte

Jamais ne se démonte

Depuis des décennies

 

Le vent aussi le traque

De son souffle impétueux

Le roc est majestueux

Il résiste à l'attaque

 

Au bout de la jetée

Ce cube de granit rose

Que le Coz pors expose

L'avez-vous Dé masqué ? 

 

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 20:50

Les trois derniers coups s’annoncent. Ils résonneront à jamais dans ma tête. C’est ma dernière soirée face à ce public qui m’attend, qui m’acclame. Il faut que je respire profondément. Il va m’aider, je lui ai déjà demandé, ce soir j’en ai vraiment besoin.

J’essaie de regarder discrètement sur les côtés de la scène et pousse donc l’épais rideau rouge sanglant qui nous fait tous rêver.

Combien de fois nous sommes-nous retrouvés les soirs de final enroulés dans ce tissu de velours…? Nous ne faisions plus qu’un, nous étions en totale fusion… Ce soir va être différent…

J’aperçois au premier rang le directeur du théâtre, à ses cotés son épouse. Oh… même Rachel Spitz est là ! Cette étonnante comédienne a un talent fou et est pourtant en tournée depuis 18 mois à travers la France, sa pièce « Cœur à prendre » est un véritable petit bijou, un succès sans nom.

Serai-je jalouse ? Non il m’en faudrait plus.

Mais ce soir où es-tu ?

Tu devrais être là au premier rang, je ne te vois pas. Tu ne peux pas me faire ça ce soir, ne m’abandonne pas. Te rappelles-tu ma tournée lorsque je jouais sur les scènes de plein air les soirs d’été en Provence ? J’étais brûlante, un vrai feu ardent, tu ne pouvais l’éteindre et d’ailleurs le voulais-je ?

Je ne cessais de fermer les yeux alors que tu t’emparais de mon corps. Nous chavirions ensemble, ne faisant plus qu’un.

Tes caresses m’enivraient, je frissonnais de désir, tu réussissais toujours par me faire oublier mes foulées sur les planches.

LUI seul savait m’enflammer.

J’avais besoin et envie de ses caresses brutales là maintenant, tout de suite.

Il fallait que je m’isole, je ne pouvais entrer en scène dans cet état.

Me voici dans ma loge, sa lumière tamisée m’aide petit à petit à faire le vide et soudainement un souffle chaud arrive sur ma nuque, le voici enfin.

Les yeux fermés, mon corps commence à se détendre, je tremble, c’est bon signe, signe que tout mon être est en émoi, à l’écoute et désire cette union pour enfin retrouver l’harmonie, la sérénité.

Je me laisse faire, il me porte, me dompte et m’enivre. Il sait parfaitement y faire, je me laisse guider. Son souffle est torride et me chatouille, mes tétons se durcissent, mes hanches se cabrent, ma respiration devient haletante, doucement la transe m’envahit et c’est l’extase.

Je m’évanouis de fatigue, de bonheur furtif, mais Dieu que c’était bon.

Un hurlement me réveillait et me rappela à l’ordre… Catherine, ma costumière se demandait ce que je faisais et me cherchait partout en criant mon prénom, je ne pouvais la laisser entrer dans ma loge, elle risquait de LE voir. Je me retournais et constatais qu’IL s’était enfui aussi vite qu’il était apparu tout à l’heure… IL devait être pressé de me voir sur scène.

Il est temps de revêtir mon costume, mon masque de la soirée, mon personnage de scène.

Je relève en vitesse mes jupons et change immédiatement ma culotte mouillée contre une culotte sèche, je vais même jusqu’à prendre un string bleu nuit afin de bien montrer le contraste de mon costume de nonne et celui de ma vie de tous les jours.

C’est le moment d’entrer en scène, mon cœur s’emballe comme d’habitude, je pense à toi, comme d’habitude… Pourquoi ne pas penser à Henry, l’homme de mes jours et de mes nuits, Henry que j’aime depuis maintenant 15 ans ?

J’essaie cependant d’imaginer mon Henry sur le canapé du salon à m’attendre bien sagement alors que nos enfants dorment…

Je monte sur les planches, je suis complètement aveuglée par les feux de la rampe, les projecteurs m’éblouissent.

Mon dialogue commence avec José, le jardinier du Carmel. C’est parti, mon rôle est endossé pour une heure vingt-cinq sans entracte.

Je me sentais comme protégée et essayais de distinguer quelques visages… Je me livrais à eux et donnais tout ce que j’avais en moi, une réelle communion entre le public et moi s’installait. Je jouissais littéralement.

A peine avais-je fini mon dernier mot que les applaudissements ne cessèrent de croître. Cette dernière était parfaite, pas un faux pas. J’avais hâte de me retrouver seule dans ma loge, enfin pas tout à fait seule d’ailleurs, je savais qu’Il serait là, qu’Il m’envelopperait de toute sa force. Je ne pouvais m’échapper déjà, je devais affronter mes aficionados, la presse… je n’en pouvais plus… Je voulais LE remercier d’être à mes côtés, j’avais besoin de sentir mon corps exploser, de sentir le vide, d’être dans un état second.

« Ô temps suspends ton vol… »

Soudainement je me mets à vaciller, la magie agissait enfin, je ne pouvais maitriser mes émotions, la chaleur m’envahissait et je pouvais à présent prétexter un retour dans ma loge. Je me fichais bien des quand dira-t-on.

Vite, je filais hâtivement et vertigineusement vers l’objet de tous mes désirs et décidais de m’enivrer, de me saouler de son nectar. Je fermais la porte à clé et clamais de rester seule sans être dérangée.

J’allumais mon lecteur de CD et décidais d’écouter Agnès Obel. Je me déshabillais lentement et ne gardais que mon string et mon soutien-gorge. Je m’allongeais sur le divan et attendais l’instant propice, je fermais les yeux. Mon corps commençait à se contracter, je sentais sa présence, mon désir montait doucement, j’avais tellement envie de m’abandonner, de tout lui donner, il fallait qu’il me possède. La gourmandise s’emparait de moi, la sensualité n’est pas un vilain défaut, il faut juste savoir s’arrêter à temps afin d’en apprécier la saveur. C’est là où commence le plaisir.

Je commençais à sentir ses caresses sur ma poitrine, ses baisers ensorcelants m’envoutaient. IL dessinait mes courbes, je sentais son souffle tiède, je frissonnais, mon désir d’érotisme arrivait à son paroxysme et la volupté en était son bouquet final, l’apothéose… L’orgasme des profondeurs. J’ondulais telle une couleuvre sur le sable brûlant, je mordillais mes doigts et frémissais, mes hanches allaient et venaient, je ne contrôlais plus mes spasmes saccadés.

IL me dirigeait, savait tout de moi, de mes désirs, de mes pulsions, je devenais une femme soumise et totalement dévouée sexuellement. Le libertinage prenait le dessus, j’étais heureuse, fatiguée, vidée et m’endormais quelques instants, je l’avais remercié d’être venu à nouveau me voir, m’habiter un dernier soir…

C’était ma dernière représentation et je crois que je peux dire que je n’ai jamais été autant en communion avec LUI, il m’était fidèle, je lui étais également fidèle à ma façon, il était mon amant hors pair, mon compagnon de plaisirs.

Je pris conscience ce soir-là qu’il ne me quitterait jamais.

Il est en moi et je l’accueille avec frénésie à chaque rencontre. Ces rendez vous sont et seront incontournables. Il mobilise mes énergies, il me fait me dépasser à chaque représentation. Il est si proche et si lointain de moi à la fois…

Mais qui est-il ??? L’amant de ma loge, mon amant masqué, Lui seul me fait vibrer, lui seul sait attiser les braises naissantes quasi ardentes qui séjournent sur mon mont de Vénus, lui seul sait me faire sortir de mes gonds, me faire jouir grâce à ses allers et venues incessantes dans mon antre d’amour, c’est tout un art de rentrer en relation, j’aime gémir de plaisir, j’aime quand ma respiration est entrecoupée de râles expiratoires et enfin un ultime sourire quand le plaisir est arrivé, quand il est devenu jubilatoire…

Qui me procure de telles sensations, de telles émotions, qui… ou quoi… ???

C’est en lisant Sarah Bernhardt quelques années auparavant que je compris une chose, plus exactement deux choses (qui n’en faisaient qu’une) qu’il me fallait cet amant de loge et qu’il fallait que je me laisse pénétrer avant chaque représentation sans LE voir, il demeurait et demeurerait l’amant masqué.

C’est Elle qui avait dit à une de ses élèves qui se plaignait de ne pas le connaître qu’il viendrait quand elle rencontrerait le talent…

En toute humilité, je dois le dire… il est charmant et je ne désire en aucun cas le perdre, je resterai donc talen…tueuse, chacun le sien, je l’aime trop pour le partager… si un jour il me quitte je ne le supporterais pas, il ne me restera plus qu’à mourir de plaisir sur scène tel Jean-Baptiste Poquelin…

Trois consonnes, une voyelle c’est le prénom de mon Eros

L’avez-vous reconnu ce bel inconnu qui vous connaît par cœur… qui a la trique et moi le trac ?

Oups… je vous ai donné son nom…

FIN

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 15:27

Ce 16 janvier il y a cinq ans tu m'as quittée

À mon réveil plus de câlins plus de baisers

Une tartine grillée et un chocolat froid

Sur ses genoux, papa m'explique mais maladroit

Il n'a rien vu, n'a rien senti toi son trésor

Il pleure je pleure et je ne comprends pas encore

Pourquoi tu es partie nous laissant bien aigris

Très en colère je pense qu'il ment alors je prie

Pas de nouvelles venant de toi jusqu'à ce jour

2 février où tu nous dis c'est pour toujours

Juste une lettre avec un cœur prédécoupé

De jolis mots, avec tendresse tu dis m'aimer

C'est payer cher la liberté qui n'est que tienne

Comment veux-tu de mes 10 ans que je comprenne

Quelques photos dans la maison subsistent encore

Je sens l'odeur de ton parfum qui s'évapore

Maman tu sais, si j'ai le manque de toi parfois

Sache entre nous que j'ai le meilleur père qui soit

Tout seul le soir il pleure sa femme, elle ne sait pas

Moi je l'entends, depuis cinq ans, il ne sait pas

Je grandis vite et nous vivons bien vaillamment

Tu penses à nous… c'est impossible… et si seulement…

Une utopie car on ne laisse deux cœurs blessés

Sans s'expliquer. Seule la folie peut s'emparer

D'une pauvre femme qui ne mérite pas d'être mère

Si Famille rime avec éphémère

 

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 23:43

J'ai tellement redouté ce moment

Et pourtant il s'impose tel un glas

Les mots simples tu ne les comprends plus

Mon visage tu ne t'en souviens pas

Ce que tu as fait hier ne t'est plus familier

Mon prénom t'est totalement inconnu

Mais je suis là à tes côtés

Je prends ta main, je la caresse

Tes rides nous montrent le temps qui passe

Tous les jours je viens te voir

J'espère… oh oui j'espère

Rien n'y fait tu nous quittes lentement

Tu es seule, nous sommes abandonnés

Toi notre pilier, tu nous échappes

Égoïstement je repense à ces moments

Tous les moments, tous tes gestes d'amour

Dieu sait s'il y en a eu

C'est trop tard pour le dire

Alors je me tais

Mais quand comprendrais-je

Qu'il faut vivre chaque instant

Qu'il faut donner pour prendre

Et non prendre pour donner

Le monde est à l'envers

Les rôles sont inversés

C'est la vie qui veut ça

Éternelle tu l'es

A mes yeux c'est certain

Je redescends sur terre

Et sommes là réunis

Tes Enfants bien chéris

T'entourons et t'aimons

C'est fini.

 

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 18:09

Demain serais-je là

Me diras-tu encore

Des mots qui sonnent fort

Que je ne connaisse déjà

Si demain je ne suis

S'il te plaît oublie moi

Vis ta vie sans pourquoi

Ta route se poursuit

Un autre amour t'attend

Tu ne dois pas pleurer…

Ce que je t'ai donné

N'était pas inconstant

Sauve-toi du carcan

Dont j'ai pu t'entourer

Malgré moi acéré

D'un amour trop brûlant

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 20:57

Ce soir je suis pensif

Ce monde est agressif

Qu'en est-il de la vie

Que Dieu nous a transmis ?

Mon Dieu ton Dieu son Dieu

Toi mon frère je t'ai vu

Ce matin dans la rue

Tu marchais si tranquille

Savourant ton idylle

Sans savoir que demain

Sera grand son chagrin

Car la mort t'emporta

Par un tir à tout-va

D'un homme endoctriné

Un extrémiste né

Sans pitié et sans foi

Il a tué sans effroi

Pour lui la Haine est reine

Et le monde son arène

Rien ne l'arrêtera

Il recommencera

Étant sûr que son Dieu

Est le seul à ses yeux

Le seul libérateur

En un mot le meilleur

Il agit en son nom

Pour lui c'est sa raison

Il tue scandant son nom

Son pouvoir et renom

Moi ce soir je suis triste

Je sais que Dieu existe

Il nous a tous créés

Modelés façonnés

Rappelant son image

D'un Dieu amour et sage

Seulement nous les Hommes

Nous ses fils nous ne sommes

Pas capables d'aimer

Tolérer, respecter

Tout ceux qui nous entourent

Notre âme n'est que vautour

Naissons libres et sereins

Devenons assassins

La vie seule nous transforme

En une bête informe

Qui oublie que la paix

Est enfouie désormais

Au plus profond de lui

Il massacre aujourd'hui

Sa violence engendrée

Donne aux autres l'idée

De tuer pour venger

Leur rôle est érigé

Ce qu'ils ne comprennent pas

C'est que leur Dieu combat

L'Homme faisant sa justice

Ne laissant qu'immondices

Le sang coulant à flots

Il n'a peur pour sa peau

Kamikaze fanatique

Antidémocratique

Je suis tu es nous sommes

Libres égaux et tous frères

Peu importe la couleur

De nos pensées et peaux

De nos actes et croyances

Je pense donc je suis

Je pense donc je dis

Je pense donc j'écris

Cependant quand j'écris

Quand je fais quand je dis

Non jamais je n'oublie

Que le mot liberté

N'est pas démesuré

Qu'offenser c'est blesser

Cessons de provoquer

Par des mots des écrits

Apportant véhémence

Et créant des conflits

Ma liberté s'arrête

Où commence celle de l'autre…

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de lavalsedesmots.over-blog.fr
  • : une partie de moi... Ces poèmes ne sont pas libres de droit et toute utilisation sur quelque soit la forme ou le support devra préalablement reccueillir mon accord.
  • Contact

Droits d'utilisation

Licence Creative Commons
poèmes et nouvelles du blog la valse des mots de Gwenhaëlle de Dieuleveult est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Fondé(e) sur une œuvre à http://lavalsedesmots.over-blog.fr/page-3883095.html.
Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à http://lavalsedesmots.over-blog.fr/page-3883095.html.

Archives

Catégories